Au Japon, il existe depuis longtemps cette idée que les divinités habitent toutes choses.
Moi aussi, comme beaucoup de japonaise, je porte en moi un profond respect, une gratitude sincère envers la nature et les objets.
Avec cette vision, je souhaite simplement relier entre elles les pièces cassées pour garder la continuité de l’objet.
Pour que l’objet puisse continuer d’exister.
Le Kintsugi est une technique traditionnelle japonaise de réparation qui s’est développée entre l’époque Muromachi et l’époque Azuchi-Momoyama, parallèlement à la culture du thé (chanoyu).
Plutôt que de simplement restaurer un objet cassé ou ébréché, le Kintsugi valorise les traces de ces blessures en les transformant en un paysage à contempler — en une forme de beauté.
Cet esprit est profondément enraciné dans l’esthétique japonaise du wabi-sabi, chère à la philosophie du thé.
Les maîtres de thé appréciaient les lignes dorées des objets réparés comme des paysages uniques, porteurs d’une beauté singulière et irremplaçable.
L’urushi est une résine naturelle issue de l’arbre à laque (urushi-no-ki),
utilisée au Japon depuis l’époque Jômon (environ av. n. è. 9000 à 5 000 ans)
Sa récolte demande du temps et de la patience. On entaille l’arbre pour en extraire la sève, goutte à goutte. Il durcit non pas en séchant, mais par oxydation.
Il nécessite une forte humidité et l’action d’une enzyme appelée lacase.
Il est reconnu pour sa solidité, sa résistance à l’eau et sa capacité à développer avec le temps une patine profonde et élégante.
Installée dans le quartier des Acacias, je vous invite à participer à des ateliers de kintsugi, cet art traditionnel japonais. Je consacre aussi mon savoir-faire à la restauration d’objets d’art, avec une expertise particulière en céramiques.
Kukko.ab
Route des Acacias 43
1227 Genève
Trams 15-17
Arrêt Pictet-Thellusson
Sur rendez-vous
N’hésitez pas à m’écrire ou m’appeler pour toutes questions ou besoin d’information.
